Le quartier du printemps respire la vie. Ses bâtiments sont constitués d’une pierre blanche qui réverbère doucement les rayons du soleil, et entourés de plantes, de fleurs qui semblent pouvoir s’épanouir toute l’année. Tout ici est doux, jusqu’aux perruches qui chantent sur les toits. C’est un quartier où l’art est omniprésent, ou la connaissance est vénérée. Il est également dit que les Sybilliens s’y cachent, mais personne n’a encore réussit à les débusquer.

Le quartier de l’été est un lieu opulent, étouffant. Ses bâtiments en pierre brute, dont le style ressemble à celui de temples maya, sont décorés d’or et de pierres précieuses. Ici, il n’y a pas une rue sans table de jeux, sans bordel. Gardés par des monstres de pierres qui patrouillent jour et nuit, la violence n’y est pas tolérée. Et ce, bien que l'on puisse trouver dans ce quartier toutes sortes de produits illégaux.

Ce n’est pas à proprement parler un quartier, bien que sa taille équivaut à celle des autres. C’est un château, celui de l’Empereur. En pierres grise et blanche, il possède plusieurs styles architecturaux : Néo-gothique, naturaliste et roman. Entouré d’immenses parcs, pour s’y rendre, il faut les traverser en calèche une heure durant. L’extérieur est décoré de monstres et d’ornements naturels sculptés qui donnent au visiteur l’impression d’être minuscule. Les vitraux eux, sont de toutes les couleurs, mais fabriqués dans des styles plutôt modernes.

Le quartier de l'automne est un quartier tellement religieux qu’à vivre dedans, on en deviendrait chaste. Et pourtant, c’est aussi le lieu le plus violent de la capitale. C’est ici que se règlent la plupart des problèmes, et généralement pas de façon pacifique. Avec ses toits rouges et jaunes, le quartier possède un petit côté vieille ville, ère industrielle. Les bâtiments, eux, sont composés de vieilles pierres abîmées, et les plus grands truands y ont pignon sur rue.

Le quartier de l’hiver est froid, austère. Ses bâtiments sont composés de béton, et laissés comme tel pour que les hologrammes aient un meilleur effet. Aucun mur n’est épargné par la publicités ou la propagandes, mais ils font aussi office de décoration, et peuvent être changés selon le bon vouloir de leurs propriétaires. C’est le quartier le plus avancé technologiquement, mais paradoxalement celui qui fait aussi le plus pauvre.