Quartier de l'Automne
Les habitations du quartier de l'automne sont rouges, rouges comme les briques qui le composent. Ce sont de petites maisons qui rappellent l’ère industrielle. Dans ces maisons, la lie de la capitale vit. Les ivrognes, les mercenaires qui ne veulent pas être retrouvés. Autant dire que l'endroit n'est pas rassurant. Sortir à la nuit tombée n'est pas des plus conseillé.
Composées de petits commerces au bord de la faillite, les rues commerçantes de ce quartier ne sont pas des plus avenantes. Vous voyez les bazars ou l'ont vends surtout des souvenirs et des objets qui ne servent à rien, mais qui sont moins chers ? C'est principalement ce qu'on trouve ici. Entre deux poissonneries et usines à briques.
Un endroit un peu glauque, ou l'on trouve les colonies de Peluches Guerrières. Elles vivent ici en nids, et poursuivent tous ceux qui entrent dans leur territoire. Personne ne vient de sa propre volonté, les Peluches sont des monstres de cruauté. Venir ici sans leur apporter de tribu, c'est s'assurer de vivre un calvaire pendant un long, très long moment.
Ce monument représente un homme entouré de ce qui semblait être des Peluches Guerrières avant qu'elles ne deviennent complètement folles. Maintenant, il est tagué et profané. Certaines Peluches de pierre sont à moitié détruites, et leur créateur, Edouard Voeu, pleure des larmes de sang en continu dans ce carnage.
Le musée aurait pu être un endroit de connaissance et d’élévation culturelle, mais le manque d'attrait du quartier fait qu'il est délaissé. C'est un petit joyau. Propre, il détonne dans les rues couleur sang. Il est pourtant libre d'accès, et très bien entretenu. Dedans, on pourra y voir des spécimens plastiques d'animaux venant de tous les horizons. Avec, en prime, leurs descriptions.
C'est littéralement l' hôpital du pauvre. En briques rouge, on y vient, mais on ne ressort pas forcément dans le même état. Quand on ne peut pas payer les soins, on donne de sa personne après le rétablissement. Ménage, entretient du petit jardin, aide aux patients, ou plus simplement apporter de la nourriture aux médecins.
Ici, on vous apprend à vivre en paix avec le créateur. C'est les écoles du pauvre, pas besoin de payer une scolarité. En revanche, comme l'enseignement est basé sur le volontariat de parents d’élèves et de religieux un poil sectaires, ça laisse parfois à désirer. Disons que c'est pas le même niveau qu'au printemps.
Chaque capitale à ses souterrains, mais très peu de gens peuvent se targuer de pouvoir s'y retrouver sans l'aide d'un guide. Dedans, on y croise au choix des rats, des squelettes, ou des monstres adeptes de l'obscurité. Attention ou vous mettez les pieds...
C'est sympa l'église, il y a de tout, et pour tous les gouts. Des nonnes qui viennent du SWAT, et qui en ont la dégaine, des pasteurs qui font des remakes de " sister act ", le talent en moins, et des sectaires, tous les jeudi, trois fois par mois. Ah, comme il n'y a qu'une église, elle doit se partager entre les différents gangs rivaux. Autant dire que le dimanche ici, ça fini bien souvent en bain de sang. Amen !